Jones Lang LaSalle réalise en partenariat avec l’institut CSA une enquête auprès des directions des ressources humaines et des directions immobilières sur le thème : comment s’assurer que le déménagement devienne un levier de performance ? Comment peut-il permettre d’allier efficacité économique et managériale ? Panel de l’enquête : 43 entretiens qualitatifs (45 mns en moyenne) conduits par le CSA auprès de Directions RH et immobilières de grandes entreprises ayant conduit un projet de déménagement de leurs bureaux de plus de 3 000 m² au cours des 5 dernières années. L’enquête démontre que l’alchimie d’un déménagement n’est pas évidente à trouver. Le projet immobilier est une affaire de stratégie et de vision de Direction Générale. Il soulève des enjeux aussi fondamentaux que les coûts, le management, la productivité, l’image de l’entreprise,… 1er enseignement : le projet immobilier est un moment à forte valeur ajoutée Notre enquête révèle que le déménagement offre 5 types d’opportunités : une opportunité financière bien sûr, mais également d’intéressants gains en matière de ressources humaines, de management, de productivité ou encore d’image. « Ces opportunités ne sont pas toujours pensées en amont. En revanche, elles émergent en cours de projet, et de façon souvent imbriquée. Elles forment alors une équation complexe, qu’il s’agit de résoudre. Et le projet immobilier devient affaire de stratégie » précise Flore Saulnier, Responsable Recherche Corporate chez Jones Lang LaSalle. 2e enseignement : Les projets immobiliers révèlent de vraies contradictions D’un côté, le déménagement est perçu comme étant hautement stratégique pour l’organisation. De l’autre, certains aspects du projet ne sont pas toujours anticipés. Le déménagement révèle parfois des « bénéfices non attendus ». « Enfin, à l’inverse de tous les autres grands objectifs stratégiques de l’entreprise, il ne fait que très rarement l’objet d’une évaluation objective à l’issue du projet » estime Flore Saulnier. 3e enseignement : le projet immobilier réussi est celui qui parvient à relever 4 grands défis - Un défi stratégique, à savoir la définition d’objectifs clairs, activement défendus par les dirigeants de l’entreprise. C’est la condition sine qua non pour garantir que l’ambition du projet sera préservée. - Un défi en matière de suivi, à travers la mise en place d’outils de mesure de l’efficacité des orientations choisies, pour assurer une réussite du projet dans la durée. - Un défi en matière de conduite de projet afin d’éviter que celle-ci ne devienne trop « chronophage et éprouvante ». - Un défi humain – sans conteste le plus délicat à appréhender car le projet immobilier correspond toujours à un moment de rupture pour les collaborateurs et qu’il est un des sujets qui les passionne le plus. Il faut donc prendre le temps de l’accompagnement. Et voir dans le projet l’occasion rêvée de repenser les modes de travail, de collaboration, de management… Il apparaît ainsi que la meilleure manière de mener à bien un projet immobilier n’est jamais acquise d’emblée : la réflexion est toujours dense ; elle doit donc être cadrée pour être productive.​